nous avions envisagé de faire une battue au sangler dans le bois le samedi 12/08 car l'accès au massif forestier avait été rendu possible durant la semaine, sauf que vendredi c'était de nouveau "rouge".
Il fallait donc attendre vendredi soir et la publication de la carte faisant fois pour le lendemain, pour savoir définitivement si nous pourrions chasser ou pas.
Vendredi vers 17H20, la carte est mise en ligne et là, nous nous rendons compte que c'est du "orange" sur notre secteur ! C'est bon, nous allons pouvoir réaliser une battue au sanglier !
Rendez-vous est donné samedi à 5H30, rappel des consignes de sécurité, distributions des différents postes avec consignes spécifiques pour certains, puis nous partons nous poster...
Personnellement, je suis placé un peu loin du c½ur de la battue mais avec des consignes particulières, car à cet endroit, je risquais aussi bien d'en voir sortir, que d'en voir rentrer dans la battue...
En effet, placé en limite de la plaine et du bois, les sangliers retardataires qui avaient passé la nuit en plaine pouvait remonter au bois, alors que des sangliers fatigués par les chiens pouvaient descendre pour aller chercher un peu d'eau et de fraicheur dans la plaine.
Voici la vue panoramique du poste où j'étais placé dès 6H du matin, c'est pour cela que la photo est un peu sombre.
Le temps passe mais nous n'entendons pas grand chose... alors mon "petit" s'occupe comme il peut... Il n'est pas encore aussi passionné que son grand frère...
Cependant, c'est à partir de ce moment là que nous entendons les premiers coups de voix au loin...
Puis, peu avant 8H la Browning Maral rentre en action !
Un sanglier traverse le champ devant nous en travers, à 100 mètres environ, sans chien, sur un rythme paisible. Tout à coup, il s'arrête, et met son groin dans le vent. Je pense qu'il nous a senti...
Je mets le zoom de ma lunette Leupold VX6 en position de zoom maximale, avec un grossissement X6, j'essaie de viser au mieux et PAN !
Manqué !
Je vois ma balle taper juste en dessous, au milieu des pattes.
Là, je me dis que si j'avais eu avec moi mon trépied de tir Primos ça m'aurait peut-être été utile, mais bon...
Si... si...
Le sanglier démarre sur un autre rythme, je réarme alors ma Maral, je prends le temps de m'appliquer, et PAN, je lâche ma seconde balle avant qu'il ne passe derrière les premiers buissons qui bordent le bois.
Pas moyen de voir si je l'ai touché, on ne le revois plus, mais je trouve que mon tir est vraiment bien.
J'appelle un rabatteur, je lui raconte l'histoire, il me dit de ne pas bouger, qu'il va venir voir avec un chien...
Environ 1H plus tard, le rabatteur en question arrive, me demande où j'ai tiré, et part dans la direction avec ses deux chiens.
Les chiens arrivent sur la zone du tir avant lui, et là, ils se mettent au ferme !
Il s'avance, et trouve le sanglier raide mort !
Il me fait signe de venir, l'occasion pour moi de faire quelques photos.
Il s'agit d'un joli mâle qui commençait à avoir des belles dents...
En regardant de plus près, ma balle n'est pas si mauvaise que ça !
Au final, il n'avait parcouru que 4 ou 5 mètres par rapport à l'endroit où je l'avais tiré. La Winchester Extrême Point a fait le boulot !
Une fois la battue terminée, le sanglier est chargé et transporté au lieu de découpe.
Il accusera 63 kg sur la balance. Je pensais qu'il faisait plus que ça...
Lors de la découpe, je me suis rendu compte que ma balle avait littéralement explosé le c½ur du sanglier et bien d'autres choses autour.
L'ogive avait tout traversé et percé la peau de l'autre côté. Nous l'avons retrouvée coincée à ce niveau là. Voilà l'aspect de l'ogive.
J'ai passé une belle matinée de chasse, avec pas mal d'émotions, j'espère que vous aurez ressenti cela au travers de mon récit et que celui-ci vous aura plu.
J'attends maintenant les vôtres !
Au plaisir de vous lire et d'échanger avec vous.