Originaire de Bourgogne, j'ai commencé, il y a bien longtemps de cela, à chasser la bécasse avec un Korthal en tous points remarquable.
Puis se sont des setters anglais venant de chez mon ami JY Guilhemjouan, l'actuel président du club, qui sont devenus mes compagnons de chasse et également de Field.
Urgo de Béhigo m'a permis de franchir les plus hautes marche de la compétition (clochette d'or, d'argent et champion d'Europe la même année sous ma conduite).
J'ai fait connaissance lors de ces périples d'un truculent personnage nommé Alain Dampérat avec lequel nous tissâmes rapidement de solides lien d'amitiés.
Photographe de métier il m'initia à cette activité. L'avènement de la photo numérique qui permet, entre autre, beaucoup de déchets, m'incita à troquer le calibre 20 pour un appareil photo.
Rapidement, je m'aperçus que la réalisation d'un joli cliché était beaucoup plus compliqué à réaliser que de "sécher" proprement un oiseaux et me donnait beaucoup plus de satisfaction que le prélèvement de celui-ci.
Mes chiens, dès lors, s'habituèrent à l'absence de détonation suivant l'envol, remplacé par le léger cliquetis de la rafale du Canon....
La photographie étant régit par deux paramètres essentiels que sont la lumière et la vitesse, la bécasse pousse vite le matériel dans ses derniers retranchements...
Il faut un boitier à l'AF rapide et précis et une montée en iso (sensibilité) de qualité.
L'objectif doit lui, être le plus lumineux possible avec une focale étendue jusqu’à 200 environ, l'oiseau permettant rarement les coups de longueur.
J'utilise pour la réalisation de ces clichés, un Canon EOS 7 D MK 2 et un objectif Canon 70/200 f2.8 US ISM.
Voici quelques unes de mes réalisations, en espérant que celles-ci vous plaisent...
