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15 juillet 2018... Ma Coupe du Monde... un superbe brocard à l'arc !   [0 réponse]

cortobowhunter
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Inscrit(e) le: 12 mars 2018
Localisation : Marseille
Activité : Chasse et piège photographique
Imprimer Permalien samedi 25 août 2018 à 11:27  

Ce dimanche 15 juillet 2018, restera gravé en mémoire pour tous les supporters du foot français.

Finale terminée, le coeur satisfait, je suis la programmation de mon week end, c'est à dire affût au tree stand sur une zone où j'avais repéré des sangliers.
Le timing est bon, 20h je suis installé dans mon arbre avec mon fidèle Guido's Web Tree Stand.

Je vérifie mes angles de tir, tout va bien. Le temps est couvert, l'ambiance est moite, la pluie menace !

Je suis bien en place et silencieux. 20h40, un petit train arrive depuis ma droite dans les feuilles. 3 laies arrivent accompagnées de bêtes rousses de toutes tailles.
Pour l'instant cela ne se présente pas comme il faut, et ce que je pense être la laie meneuse s'arrête à ma droite, une dizaine de mètres, se met à grogner et souffler.
Tout le monde est figé en attendant ses ordres.
Elle repart alors que je la filme avec mon téléphone. Ils se mettent tous sous le couvert des bruyères qui sont dans mon dos.

Je pivote sur mon stand et me prépare au cas où une bête rousse aurait la bonne idée de sortir.
Mais non, bien que très proche et en visu, la végétation ne me permet pas de tir sur cette bête de l'année qui est à 6 m et bien sûr aucunement sur la laie dont je ne voit que la tête dans le tunnel de végétation.

C'est bien sympa mais c'est un peu frustrant.
Tout le monde est encore là, mais je me remets en place pour relâcher la pression et surveille du coin de l'oeil.
Cela dure près de 20 minutes sans occasion.... c'est dur.
La typicité du biotope méditerranéen dans lequel j'évolue, ne laisse pas la place à l'approximation.
Tout le monde remonte sur le plateau supérieur, sauf une qui repasse mais toujours pas d'occasion.
J'en profite pour tourner un peu autour de mon arbre et me mettre en position de tir où les animaux sont passés.
Ce n'est plus une position académique et au lieu de pouvoir me relever en appui sur mes pieds, je serais obliger de tirer d'assis.
Il est 21h10, plus personne n'est là je reviens en position initiale.

Je lance une petite série d'appel avec mon appeau Rottumtaler.

21h25, un chevreuil apparait dans mon champ de vision, et tout va très vite dans ma tête.
Il emprunte la coulée comme dans un rêve, j'en profite pour saisir mon arc, mes doigts se posent sur la corde.
A ce moment là, plus rien ne compte et tout s'enchaine automatiquement sans réfléchir.
Au passage dans la 1ère fenêtre de tir je distingue très bien les bois. Je pousse sur mesdames et me mets en position.
Il est au pas, très calme et avance. L'arc monte et mes doigts libère la flèche qui touche au but une fois qu'il est passé sous la branche de mon arbre.
Les jambes flageolent alors que je suis des yeux sa fuite.

Au bout de 30 m, plus de visibilité ni de son. La pression redescend.
Je passe quelques appels le temps de me calmer et de faire passer le temps.

Au bout d'un quart d'heure, je descends tranquillement de mon arbre, et range minutieusement mon matériel.
Tout est rassemblé et je recherche les premiers indices à la lampe frontale.
A l'anschuss, rien. 5 m plus loin, ma flèche est là (je le savais car d'en haut, je voyais l'encoche lumineuse :happy: ) ensanglantée .... empennage et encoche compris.

Je commence à suivre la piste avec du sang régulier, pas forcément abondant.
Je marque en hauteur tous les indices visuels que je trouve.
J'avance prudemment en parallèle de la piste de sang à lueur de la frontale en balayant devant moi pour voir s'il n'est pas couché .... mais rien en vue sur les 50/60 premiers mètres.
C'est à ce moment là que je pénètre dans une partie composée de bruyères sèches, très cassantes et donc bruyantes. Je ne trouve pas de sang et décide d'arrêter là.

J'appelle de suite Annick Fillgraf, conductrice de chien de sang et sa fidèle Métisse pour un rendez vous pris à 6h00 le lendemain matin.

Bizarrement, la nuit fut bonne.
Nous sommes tous au rendez vous en avance ce qui nous permettra de commencer un peu plus tôt et diminuer le temps dehors avec la forte chaleur annoncée.

Rappels des conditions de tir pendant la préparation d'Annick et de son compagnon Jean.
¼ h de marche après nous sommes à l'anschuss, et le terrain donne ses explications.

Position du tir et de l'animal, réaction .... Nous faisons sentir à Métisse la flèche que j'avais laissée sur place.

de loin, on distingue bien la fuite avec tous mes morceaux de papiers servant au balisage. La fuite est droite
La chienne prend la voie et rapidement nous arrivons à mon dernier indice, la chienne couine elle veut avancer un peu plus.

Jean, me dit : "Il est là!" !!! :content:

Il aura fait 20 à 25 m de plus que l'endroit où je me suis arrêté.
Je suis très content de cette fin heureuse et ne manque pas de remercier et d'embrasser Annick et Jean et de féliciter Métisse.

C'est un 6 pointes de 25kg qu'un prédateur (renard ???) aura commencer à piller par l'arrière.
Il y a encore du sang frais !

Je remets la brisée d'honneur à ce brocard et relève une partie pour la fixer au collier de Métisse.

Des petites photos sur place après la pose du bracelet pour immortaliser le moment de cet animal dans son élément.

Une photo pour se rendre compte de l'écartement de ses bois qui compte l'andouiller de massacre gauche cassé.

Je lèverai quelques fois les yeux au ciel, pour remercier St Hubert et certainement ceux, qui disparus, m'auront guidés dans cette réussite.

J'ai aussi un pensée pour tous mes amis qui m'ont aidés, encouragés, réconfortés, de près ou de loin dans le travail du tir à l'arc traditionnel, dans le réglage, dans la confiance en soi.
Faut dire aussi que ce matin du dimanche 15 juillet, je m'étais entrainé au tir depuis mon tree stand .....

Je charge l'animal sur l'épaule en refusant l'aide de Jean ! c'est mon brocard, mes amis m'ont aidés à le retrouver à moi de le porter !
Le petit kilomètre pour revenir à la voiture semble très long, je souffre des épaules mais reste digne! J'y arriverai !

Une nouvelle fois un grand merci à Annick, Jean et Métisse.
Merci à mes compagnons de chasse, membres ou non de SAGITTA,
Merci au président et CA de ma société de chasse nous permettant de pratiquer la chasse d'été du brocard à l'arc.
Merci à mon ami Virgil pour la qualité de ses arcs et ses encouragements, moins d'une semaine avant,
Merci à ma famille de me laisser profiter de ses instants....

Immense merci à St Hubert pour cette offrande et à mon grand père :love2:

Arc Taïga North Archery
Flèches Zelor Z400
lames Simmons Shark

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